CONFRERIE DE ST BACCHUS DE GUYANE

220 convives ont pris part à cet événement, unanimement salué pour la qualité exceptionnelle des produits ainsi que pour l’ambiance chaleureuse, décontractée et conviviale.

Pour notre confrérie, il s’agissait également de notre 177e chapitre, à raison d’un chapitre mensuel depuis sa création en 2009.  

Le bilan de cette soirée est plus que positif : la joie régnait dans la salle et cette rencontre a été pour la Confrérie Saint Bacchus de Guyane une véritable démonstration de notre savoir-faire et de notre dynamisme. 

Nous tenons à remercier les 15 élèves de la section hôtellerie et restauration du lycée Melkior Garré, accompagnés de leurs professeurs, pour leur implication. Ils ont en effet assuré un service de qualité durant toute la soirée.  

Dans son discours, le Grand Commandeur a rappelé tout le sens du mot « confrérie ». 

Sociétal, car nous trouvons dans toutes les régions de France des confréries, certaines existant depuis des siècles, d’autres plus jeunes comme la nôtre, qui suivent les mêmes chemins.  

Toutes ont un but commun : le partage, qui favorise les échanges, rassemble différentes communautés et célèbre l’amour des valeurs, afin de préserver notre patrimoine culturel mais aussi gustatif. Un vin de Bordeaux ne peut ressembler à un vin d’un autre pays, un fromage typique ne peut être celui d’un autre. C’est pour cela que les confréries défendent ardemment nos terroirs et nos valeurs, préservant ainsi nos produits de qualité.  

À cela s’ajoute la transmission, car dans un contexte d’uniformisation et de mondialisation, les confréries ont l’obligation d’être à contre-courant de ce vers quoi chemine notre monde : un monde uniforme où les pays deviennent des continents, où nous devons tous être identiques. Ce monde-là, les confréries le condamnent.  

Chaque confrérie est différente, mais cela ne les empêche pas de se rencontrer, de s’apprécier, de se respecter, de garder leur identité tout en partageant les idées des autres et les croisades qu’elles mènent.  

Le rôle des confréries est bien la sauvegarde de tous nos produits et de nos traditions.  

Nous, la Confrérie de Saint Bacchus de Guyane, ne sommes qu’un maillon d’une grande chaîne solidaire et nécessaire.  

La France se doit d’être la gastronomie, les régions, les produits de terroir et, enfin, les lieux-dits, la rareté du produit exceptionnel.  

Le message fort que le Grand Commandeur a voulu transmettre est celui-ci : préservons nos identités et contribuons tous ensemble au bien-être de nos générations futures.  

Par cette soirée dédiée à l’association vins et fromages, la confrérie a donné tout son sens à l’idée qu’il existe encore des terroirs et des particularités dont la France, comme d’autres pays, peut se vanter.